Les démarches administratives qui se feront en ligne à partir de 2017

Très bientôt, les citoyens français n’auront plus besoin d’une structure étatique pour certaines démarches administratives : établissement de permis, carte d’identité, carte grise, passeport. Ces dernières pourront se faire en ligne à partir de 2017. Quand on sait tout le temps perdu leurs différentes procédures, cette réforme ne peut qu’être applaudie.

47 plateformes spécialisées

Toujours dans le but de simplifier la vie aux habitants, le gouvernement français ne cesse d’innover. C’est donc dans cette optique que ce mercredi à Châlons-en-Champagne dans la Marne, Bernard Cazeneuve a promis faciliter les démarches quotidiennes. En effet, le ministre de l’Intérieur affirme qu’à partir de 2017, les documents délivrés en préfecture et sous-préfectures pourront se faire sur internet. Il s’agit notamment des cartes grises, du permis de conduire, des cartes d’identité et des passeports.

Comme pour prouver ses dires, Bernard Cazeneuve a présenté la carte des 47 plateformes permettant d’obtenir ce résultat. Initiées dans le cadre de la réforme territoriale, ces dernières seront créées à partir de 2017. Des 47 sites internet, 21 seront affectés à l’établissement des cartes nationales d’identité et des passeports. 20 autres seront associés aux permis de conduire, 5 aux cartes grises et le dernier sera dédié au centre national pour les permis de conduire étrangers. A noter que sept d’entre elles seront implantées en Ile-de-France et au maximum cinq seront attribuées par région.
Plus de 2 000 emplois à plein temps dégagés par cette réforme

La nouvelle réforme annoncée par Bernard Cazeneuve permet aux Français de ne plus se déplacer. Le premier ministre démontre également que par l’effet de mutualisation, son impact sur le plan national n’est pas négligeable. En effet, la création des 47 plateformes permettra d’obtenir une marge de manœuvre d’environ 2 000 emplois à plein temps dans l’administration préfectorale. Un avantage bien supérieur à ce qu’a pu offrir la Révision Générale des Politiques Publiques. Mise en œuvre entre 2008 et 2012, cette dernière aurait au contraire favorisé la perte de plus de 3 200 emplois.

Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a tenu à rassurer les uns et les autres quant à la nécessité géographique qui en résulterait. Il affirme qu’aucune mobilité géographique ne sera imposée au personnel des préfectures. Il ajoute également que pour la bonne marche des plateformes, les aspects sécuritaires seront pris en compte. Il en est de même pour l’organisation permettant de faire face aux crises ou encore de l’ingénierie.