Rachat de crédit : le danger du mensonge sur le total de l’endettement

La DGCCRF a enquêté sur le phénomène du rachat de crédit qui a pris de l’ampleur ces dernières années. Une alerte a été émise à cause de plusieurs infractions comme le mensonge dédié au total de l’endettement.

L’absence de la FIPEN est vraiment problématique

En 2014, une précédente étude mentionnait la présence d’offres trompeuses sur le marché. À l’époque, la moitié des 250 plateformes étaient en infraction contre 20.3% un an plus tard. Il y a donc un petit effet bénéfique, mais la vigilance est de mise. La DGCCRF a établi de nombreux avertissements ainsi que sept injonctions. Deux procès-verbaux ont même été référencés, car la situation peut s’avérer problématique pour le consommateur. Lorsque ce dernier ne détient pas la FIPEN, il est dans l’incapacité d’obtenir le coût du rachat de crédit. Cette fiche d’information précontractuelle européenne normalisée est essentielle, mais ce n’est pas la seule infraction relevée.

Des plateformes n’hésitent pas à mentir sur le coût de l’endettement

Lorsque le montant total de l’endettement est absent, il est bien présent dans certaines offres, mais il fait l’objet d’une tromperie ou d’un mensonge. Le consommateur est de ce fait induit en erreur et ce sont ces finances qui sont impactées en premier lieu. Alors que les banques traditionnelles ont tendance à être en retrait sur ce marché du rachat de crédit, les opérateurs spécialisés, comme www.rdcf.fr ont le vent en poupe. Au vu de l’enquête menée par la DGCCRF, il est établi que ce sont de petites structures qui sont à l’origine des problèmes rythmés par des pratiques commerciales trompeuses, et même agressives dans certains cas. L’UFC Que Choisir, qui relaye cette étude, note que le profil de ces acteurs explique sans doute « le taux relativement élevé d’infractions relevé ».

Certaines infractions restent bénignes selon la DGCCRF

La DGGCRF a référencé deux catégories, l’une mentionne les manquements considérés comme bénins. Ils sont certes problématiques, mais ils n’ont pas un impact réel sur le portefeuille du consommateur. Par contre, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes a remarqué que des méthodes douteuses étaient parfois employées. Elles n’ont pas été détaillées, mais cette mention est suffisante pour rappeler que la vigilance est primordiale. Surtout que cette période est favorable au rachat de crédit, car les taux en vigueur sont très bas, ils incitent les clients à choisir cette solution censée améliorer leur quotidien.