Piratage Sony : La Corée du nord fait plier Hollywood ?

Les équipes de Sony Pictures ont reconnu il y a quelques heures un vol de données de leur entreprise, de données personnelles de leurs employés, ainsi que celle de tiers. L’attaque de GOP (pour Guardian Of Peace – Gardien de la Paix) demeure ainsi un des plus grands piratages informatiques d’une entreprise.

Mais d’où sont originaires les personnes à l’origine de cet assaut numérique ?

Les Etats-Unis soupçonnent très clairement le régime de Pyongyang. Celui-ci s’avérerait en effet on ne peut plus en colère du film réalisé par Seth Rogen et Evan Goldberg, « l’interview qui tue », notamment composé d’une scène ou Kim Jong-un doit être assassiné.

Un chantage pour annuler la parodie satirique

On attend toujours à ce jour une annonce officielle côté américain mais il semble bien que la Corée du Nord ait commandité l’attaque selon une source de chez Sony.

Il faut savoir que Sony Pictures Entertainment a pris très au sérieux les menaces lancées par GOP puisque le groupe a choisi d’annuler la sortie de son film ce mercredi. Il craignait en effet le chantage des pirates, qui avaient programmé de s’en prendre aux spectateurs venus voir l’ « interview qui tue » si la parodie satirique de Sony était bien diffusée dans les salles obscures.

La position officielle de Pyonyang n’est pas vraiment claire, le régime nord-coréen a expliqué que l’attaque de GOP était un « acte légitime » tout en affirmant ne pas être à l’initiative de cette démarche.

Bande annonce du film l’interview qui tue